Eté 1944… La retraite de l’armée allemande en vallée du Rhône, conséquence du débarquement de Provence du 15 août…. La Bataille de Montélimar. De violents combats opposent les Allemands qui fuient vers le nord et les Américains qui essaient de les coincer à l’endroit où la vallée est le plus étroite, c’est-à-dire entre Donzère et Loriol où les eaux du Rhône viennent lécher les collines des Préalpes.
Ancône est un peu à l’écart de la Nationale 7 encombrée de matériel abandonné, mitraillée par l’aviation alliée, contrairement à La Coucourde ou Derbières au coeur de la bataille, ou la plaine des Andorrans plus à l’est…
Voilà que dans ce décor, que dans cette situation de chaos, une troupe de Mongols vient faire une halte dans le village.
« Des Mongols ! » me dites-vous.
Photo d’un prisonnier « mongol » à Privas.
Pas tout à fait ou pas seulement. Il s’agit là d’un terme générique…
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